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Syndicat Autonome National des Experts de l’éducation Routière
12 mars 2018 : Agression sur le centre d’examen de Roubaix
Nous venons d’être alertés, par notre Délégué départemental, Pascal THIEFFIN, de la violente agression verbale d’une Inspectrice du permis de conduire et de la sécurité routière sur le centre d’examen de Roubaix, vendredi 9 mars dernier.
Le représentant du SANEER fait le constat d’une augmentation importante du nombre d’agressions physiques ou verbales depuis l’été 2017 lors des examens pratiques de la catégorie B dans le département du Nord. Il note également que malgré la répétition des agressions, il n'y pas réellement de prise en charge des agents et qu'il est quasiment impossible d'obtenir autre chose que le dépôt d’une main courante.
Ce fait est à reprocher à l’accompagnateur dont ce n’est pas la première fois. A l’issue des examens, il a demandé avec insistance à avoir connaissance des résultats des évaluations, ce que notre collègue a refusé lui rappelant du même coup son attitude inadmissible lors d’un examen précédent. En effet, il avait signifié clairement que son cousin passait l’examen et fait des «recommandations» à l’Inspectrice ...
Le refus a provoqué la colère de l’accompagnateur. Il a copieusement insulté notre collègue et a menacé de s’en prendre à elle, «on va venir vous casser la gueule», s’associant du même coup au mouvement. L’exploitant de l’établissement, contacté par notre collègue, justifie cet acte en raison d’ajournements trop nombreux à son goût.
Notre collègue considère dans le rapport qu’elle a établi, qu’elle ne bénéficie plus du minimum de protection dans l’exercice de son travail. Elle demande que soient prises les mesures qui s’imposent face à cette frange, très minoritaire des auto-écoles qui se radicalisent.
La police a refusé son dépôt de plainte et enregistré une simple main courante. Nous citons notre collègue :
«Il est assez regrettable que, même nanti(e) de cette belle carte du ministère de l’intérieur nouvellement obtenue, il soit impossible d’obtenir autre chose qu’une main courante lorsqu’on fait part d’une agression passible de 3 ans de prison et de 30000 euros d’amende. Faut-il venir le corps ensanglanté pour obtenir un dépôt de plainte ?»
L'UNSA-SANEER condamne ces violences inadmissibles qui ne devraient jamais être minimisées et assure notre collègue de son soutien.
lundi 12 mars 2018